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La réforme des collectivités locales amène les communes à chercher et à trouver de l'argent. Il apparaît facilement que c'est une opportunité offerte par le libéralisme aux profits privés.

Les promoteurs démarchent systématiquement toutes les collectivités. Des accords sont signés entre le Syndicat des Energies Renouvelables (dont l'un des créateurs est le fondateur de la société à l'origine du projet qui nous touche) et les Chambres d’Agriculture, les associations des communes rurales, etc… Il est à noter que certains de nos élus ont des fonctions à la Chambre d'agriculture ou des liens avec celle-ci.
Le promoteur est une société allemande qui dit vouloir investir sur fonds propres.
A Bout De Vents demande quelles sont les garanties financières. Qui sera l'exploitant ? Le promoteur ou un sous-traitant.

Il n'est pas nécessaire de chercher bien loin. Tout cela n'est qu'une affaire d'argent. Une affaire d'argent variable pour le promoteur, pour les collectivités (Conseil Général, Conseil Régional, communes) et fixe pour les agriculteurs et les propriétaires fonciers.
Les promesses : certains élus ne tarissent pas de promesses (les impôts locaux n’augmenteront pas, on refera l’école…)

Qui perd :
Les consommateurs qui paieront les subventions (CSPE - Contribution au Service Public de l’électricité) que tous
les consommateurs d’électricité payent
(voir dernière ligne de la facture EDF).

Qui gagne :
Les collectivités (le Conseil Régional et les 4 Communes) et certains propriétaires fonciers et agriculteurs.
Les promoteurs et les investisseurs : Investissements déductibles de l’ISF et de l’IS (Impôts sur les Sociétés) et Fonds de pensions étrangers.
Les multinationales qui avancent cachées et se partagent le gâteau et les territoires, qui revendent leur permis de construire? (exemple : les Clérimois), qui se rachètent leurs parts entre groupes (exemple : la Compagnie du Vent à Quenne)

Il faut toujours se questionner sur ces masses d’argent importantes qui circulent chez nous ou qui vont d’un pays à l’autre pour échapper aux impôts. (France, Allemagne, Italie...) et voir pourquoi nous sommes tous concernés.



La France est le terrain de jeu des financiers du monde entier.

Elle est quadrillée par des promoteurs qui cherchent des petits carreaux libres pour implanter des énergies renouvelables.

Le sort tomba sur nos 4 communes qui ont prêté une oreille attentive.

Il est assez simple pour une société de faire un montage financier pour exploiter des éoliennes en profitant de l’opportunité formidable du prix d’achat aidé du KW. :

Les montages financiers sont simples à réaliser :

  • 25 à 35 % d’apport (sur fonds propres)

  • Emprunts bancaires à faible taux (garantis par l’Etat)

  • Nantissement sur matériel

  • Effet de levier (entre capitaux propres et emprunts)

  • Les premières ventes d’électricité payent les premiers remboursements (étalements).

  • Et le jackpot tombe pour EDF Enr et les sociétés étrangères qui profitent des prix aidés en France!


Il est aussi assez facile de gagner beaucoup d’argent, encore plus rapidement :

  • Retour sur investissements : entre 11 et 20 %!

  • Ventes des permis de construire obtenus à des sociétés exploitantes avec bénéfices

  • Ventes des parcs clés en mains avec bénéfices

  • OPA (offre publiques d’achat) inamicales (exemple Les Clérimois)


C’est le consommateur qui paye la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité, voir dernière ligne de la facture EDF) et elle ne fera qu’augmenter. Aujourd'hui elle représente presque 10 %.

Au début elle représentait le prix d’un sandwich. Maintenant c’est le prix d’un repas. Et bientôt... ?

Il s'agit là un nouvel impôt : et maintenant nous allons payer l’autre moitié en tant que contribuables !

L’Etat s’est engagé à rembourser 4,5 milliards d’à EDF (prix aidé du KWh) pour éponger une partie de la CSPE, l’autre partie étant déjà payée par les consommateurs et l’Etat doncles contribuables.


La fraude fiscale :

En Europe elle est estimée par l’Union Européenne à 1000 milliards d’euros.

La Cour des Comptes a identifié rien qu’en France, 1.5 milliards de fraudes en un an dans les énergies renouvelables, éoliennes, certificats carbone etc...

Il faut aussi se questionner à propos de ces mouvements d’argent de grande ampleur à l’échelle mondiale :

  • Fraude à la TVA sur les certificats verts (4,5 Milliards d’euros en France)

  • Surfacturations sur les pièces détachées (contrat d’entretien des éoliennes)

  • Sociétés « écran » dont les sièges sociaux sont dans les paradis fiscaux.

En Avril 2013, la brigade anti-mafia italienne a saisi définitivement les actifs d'un homme d’affaires italien, homme de paille de la mafia « Le seigneur du vent » soit : 1,3 milliards d’€ (43 sociétés, 98 biens immobiliers, 66 comptes courants).

En Juillet 2012, un des plus grands parcs éoliens européens avait déjà été saisi : 350 millions d’.

En Allemagne, les brigades financières ont déboulé à la Deutsche Bank avec hélicoptère et quartier bouclé, pour saisir des éléments à la demande des juges etc.

La crise crée aussi des faillites en chaîne et des repositionnements des grands groupes :

  • En Espagne, la crise de l’éolien pousse Alsthom a fermer 2 de ses usines.
  • Le géant mondial espagnol Iberdrola a cédé tous ses parcs éoliens en France pour 350 Millions d’Euros.
  • GDF Suez a vend 60 % de ses actifs ENr au Canada le 31 12 2012 pour réduire son endettement et investit hors de l'Europe.

Voyons maintenant quelles retombées financières et pour qui ? (exemple - Source Yonne Républicaine 16 mars 2013)


Commune : 598 €/MW/an

Communauté de Communes : 7 196 €/MW/an

Département : 4 252 €/MW/an

Région : 799 €/MW/an

Propriétaires fonciers (loyers) : 1 200 €*/MW/an

Agriculteurs (dédommagements) : 600 €*/MW/an

(d’après le bail Enertrag)

* Prix indexés sur l’indice d’inflation du contrat de vente d’électricité à EDF.


EDF poursuit un double objectif : ne pas porter ombrage au nucléaire et profiter du maximum de subventions dans les ENr.

EDF est le premier opérateur de centrales nucléaires et c’est aussi le premier bénéficiaire des retombées financières des ENr en France. Il a créé pour cela une filiale : EDF ENr.


Les Conflits d’intérêt :

Ils existent à tous les niveaux, jusque dans nos très petites communes. En zone rurale, les élus ou leurs familles sont souvent agriculteurs ou propriétaires fonciers. Les votes dans les conseillers municipaux sont un exemple de conflit d’intérêt reconnu par les tribunaux.

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Les éoliennes ne seraient-elles donc pas que des moulins mais « des moulins à fric » et le jackpot pour les sociétés étrangères qui viennent profiter des subventions françaises !

A BOUT DE VENTS DIT NON ! NON au gaspillage de l’argent public (le nôtre) pour produire très peu d’électricité (environ 13 % du temps soit moins de 2000 heures/an) ?

Conclusion :

Les conditions financières du projet sont obscures.

Les relations entre le promoteur, les élus et les propriétaires terriens ne sont pas claires.
Il y aura une perte de valeur des biens immobiliers privés.
Les garanties des promoteurs sont peu sécurisantes et leurs gains sont générés par des subventions de l’Etat français, donc nous, les consommateurs d’électricité.







« Pourquoi des traders financiers en grosses berlines et costumes de marque sillonnent-ils le fond du Limousin ou de l'Auvergne pour y implanter des éoliennes loin de toute ville à 3 millions d’euros pièce et dans les régions les moins ventées de France ? » Ludovic Grangeon, partenaire fondateur de “Parménide"




On peut y ajouter la Bourgogne !



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